Proverbes 20.30 (Semeur) – Les plaies d’une blessure sont un remède contre le mal, et les coups que l’on reçoit purifient l’être intérieur.

Vous connaissez peut-être cette expression : « C’était un mal pour un bien ! » Elle veut dire que c’était une mauvaise expérience mais qui a fait jaillir un bienfait : c’est ce que notre verset vient appuyer !

En tant qu’être humain, comme vous, je n’aime pas être blessé. Cela provoque en moi des mauvais sentiments comme la colère et l’amertume. Ma première réaction, ce serait de répondre au mal par le mal. Pourtant, je suis appelé à suivre l’exemple de Jésus. Il a été maltraité, persécuté, trahi, rejeté, insulté… et : « Cela fait partie de votre vocation : le Christ aussi a souffert, et il l’a fait pour vous, vous laissant par là un exemple, afin que vous suiviez pas à pas ses traces. Il n’avait commis aucun péché, ses lèvres n’ont jamais eu recours à la ruse. Lorsqu’on l’injuriait, il ne ripostait pas. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste juge. » (1 Pierre 2.21 à 23 – Parole Vivante).

Si j’arrive à ne pas réagir à la blessure mais à agir comme Jésus l’a fait, je remporte une victoire ! Si j’accumule les victoires, mon être intérieur va être purifié. Cela veut dire que je vais grandir en stature et surmonter le mal par le bien (Romains 12.21). Si je suis au-dessus du mal, j’en suis vainqueur, alléluia ! Donc la blessure est un remède, une alliée contre ce mal. Non seulement le trait enflammé du diable est éteint mais il produit l’effet inverse envisagé. Je ne suis pas terrassé mais je deviens plus fort !

Très souvent, dans ma vie, je suis devant un choix. Je dois choisir entre la vie et la mort. La mort, c’est de laisser la blessure me gangrener et que je devienne amer, renfermé et hostile. La vie, c’est de laisser à la blessure le temps de me purifier pour que je devienne plus fort, plus doux, plus humble. Cela ne veut pas dire qu’il faut chercher à se faire battre et quelquefois, il est nécessaire de couper certaine relation humaine.

Bien-aimés, c’est un choix difficile. La chair n’aime pas cette transformation. Mon amour-propre et mon orgueil y sont fortement opposés. Cependant, si je veux plaire à mon Seigneur, il n’en attend pas moins.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy

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Cette publication a un commentaire

  1. Racha

    Merci Seigneur de transformer mon cœur comme celui de Jésus Christ.
    David a vécu le rejet.il était seul a prendre soin du troupeau de son Père.il était seul devant les attaques des loups et lions.cela lui a forgé un caractère.plustard c’est lui qui va affronter et tuer Goliath. Et c’est lui qui sera oint Roi
    Nôtre Seigneur Jésus Christ a subi les humiliations,la mort à la croix volontairement afin de triompher de la mort et nous délivrer
    Gloire soit rendue à notre Seigneur

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